On passe à des quatre ans AQPS sur les balais. Encore une épreuve difficile à déchiffrer. Toujours redoutable avec les « demi-sang », Alain Couétil semble encore bien armé dans cette épreuve avec le prometteur Génial d’Athon, qui a vraiment bien débuté sur cette piste. Ce jour-là, son partenaire a laissé souffler son cheval à la sortie du « petit-bois », prenant le temps de bien l’équilibrer, avant de conclure dans une très belle action. C’est clairement un élément d’avenir. L’adversité étant sans doute moins forte cette fois, il découvre une belle occasion d’ouvrir son compteur sur les obstacles.
On attendait peut-être un peu mieux de Guilvinec pour ses débuts en plat, car les bruits étaient bons sur sa candidature, mais avec le recul, on se rend compte qu’ils n’étaient pas si mauvais, d’autant que le lot tenait franchement la route. Né pour sauter, c’est une possible révélation ici. Attention à lui. Tout comme il faudra se méfier de Galaxie Joly, qui connait déjà bien le tracé nantais. Plaisante pour ses débuts, elle a confirmé ensuite, tout en consommant un peu trop dans le parcours, ce qui lui a sûrement coûté la victoire. La jument sera peut-être montée plus sagement ici. C’est une possibilité pour le podium. Ensuite c’est plus ouvert. On peut toutefois citer la débutante Graine d’Anjou, qui est donc une jument tardive, mais plutôt bien née. Reprenons également Genetelle Aulmes, qui allait encore bien au bout de la ligne d’en face à Argentan, avant de reculer brusquement dans le tournant finale. Elle n’a que du train et devra enrouler de loin, mais ne doit pas être totalement dénuée de moyens. Bien que peu emballant à Landivisiau, Gamin des Pictons dépend d’une écurie redoutable et n’est sûrement pas trop fait pour les courses plates, manquant clairement de vitesse. Son avenir est certainement sur les gros parcours, mais un accessit ne doit pas être inaccessible. On complètera cette sélection avec Geriko, qui devra tout de même élever son niveau s’il veut s’immiscer dans la bonne combinaison et l’inédit Grafity Baie, confié à Morgan Regairaz dès ses premiers pas.
par Simon Madiot