LE ZINO a de la fraicheur !
On termine le programme avec un handicap sur les haies, pour des cinq ans. Une course qui sera support du ZE5, le pari spéculatif de Zeturf. Encore une fois, le choix a été compliqué à faire. La fraicheur est un véritable atout en cette fin de meeting, surtout sur cette piste extrêmement pénible. Un avantage dont pourra bénéficier Le Zino, qui a couru cet automne mais qui ne compte qu’une sortie durant ce meeting, prenant la quatrième place d’un handicap sur le steeple. Alors, sa marge n’est pas folle mais il va apprécier le terrain et se montre un peu plus percutant sur les haies. C’est un lauréat potentiel dans cet ultime rendez-vous.
L’opposition sera sans doute emmenée par Saint Mars, qui vient de refaire surface dans une course à conditions, après de nombreux échecs. Baissé d’un kilo sur l’échelle des valeurs, sa tâche est tout de même moins rude que celles auxquelles il a dû faire face cet automne à Auteuil. Il faut désormais confirmer ce regain de forme. On attendait sûrement un peu mieux de George Flash cet hiver, lui qui a notamment refusé de partir dans le gros handicap pour quatre ans le 23 décembre. Toutefois, sa récente sortie montre que le cheval est sur la montante. Avec les oeillères pour la première fois, mieux vaut s’en méfier. Même pour le succès. Attention également à Himola, qui manque peut-être de maniabilité pour jouer la victoire ici, mais dont les dernières sorties sont intéressantes. S’il n’a pas trop consommé d’énergie au moment de l’emballage final, il peut être dans le coup pour les bons accessits. N’oublions pas non plus Dalyotin, qui s’est attaqué à trop forte partie en dernier lieu. Sa marge est réduite mais c’est un cheval qui se plait sur le tracé cagnois et se montre plutôt fiable dans l’ensemble. On complètera ce choix avec Galop du Bosc, qui avait entamé son meeting tambours battants, en s’imposant à grosse cote, avant de confirmer le 18 décembre, en prenant la deuxième place. Il change de discipline cette fois, mais le tandem F-M Cottin/Dylan Ubeda est dans une telle forme, que l’on ne peut que s’en méfier.
par Simon Madiot