EL PRESIDENTE, l’heureux élu ?
Challenge toujours très populaire, le Trophée Vert pose ses valises à Avignon, pour la première étape de l’édition 2021. La course sera support du ZE5, le pari spéculatif de Zeturf. Une piste corde à gauche où il fera sûrement bon se tenir pas trop loin de la tête. On s’attend à voir une course de toute beauté. Restant sur quatre succès depuis le début de l’année, El Presidente a clairement passé un cap et ne semble pas vouloir s’arrêter en si bon chemin. C’est un test sur l’herbe pour lui, tous les chevaux ne s’y adaptent pas mais il est vraiment bien engagé au premier poteau, alors même que le pensionnaire de la famille Roubaud est peut-être le meilleur du lot en classe pure. Il a un très bon coup à jouer.
La partie n’est pas gagnée d’avance, loin de là. Avec la présence notamment d’Espoir de Marny, qui s’était envolé dans une étape du Trophée Vert l’an dernier à Aix-les-Bains. C’est un vrai cheval pour ce genre d’épreuves. Le cheval est sur la montante, il vient de gagner à Borély et sera pieds nus pour cet objectif. S’il arrive à prendre la tête assez vite, ses adversaires auront intérêt d’être forts pour le déloger. Sur la montante, Eliska Berry fait le déplacement dans le Sud-Est avec des ambitions, malgré le fait de rendre la distance. Il faut que ça se passe bien pour elle mais si elle a le bon parcours, attention à elle dans la phase finale. Très à l’aise à Avignon, Django Winner est le deuxième atout de l’écurie Roubaud. Il a sûrement moins de marge que son camarade mais il partira devant lui-aussi. C’est une possibilité pour les accessits, à l’instar de Candido Ges, qui reste sur une bonne fin de course et n’avait pas été pieds nus depuis un moment, Divallo, qui devrait encore donner le meilleur de lui-même ainsi que Dextase Montaval, bonne finisseuse dans l’étape du GNT à Marseille-Borély récemment. On terminera avec Baron du Bourg, qui ne fait pas un aussi long voyage sans avoir des ambitions mais sur une piste comme Avignon, ça ne sera tout de même pas facile de rendre autant de terrain.
par Simon Madiot